histoire de la france
Les « Bronzés » est le surnom de l'équipe de France de handball qui a participé aux Jeux Olympiques de Barcelone en 1992. Les « Bronzés » ont donné à la France sa première médaille dans une compétition internationale de handball. Durant cette période, la France a remporté : Les « Bronzés » médaillés aux Jeux olympiques de Barcelone en 1992 sont : Philippe Médard, Pascal Mahé, Philippe Debureau, Denis Lathoud, Denis Tristant, Gaël Monthurel, Éric Quintin, Jean-Luc Thiébaut, Philippe Gardent, Thierry Perreux, Laurent Munier, Frédéric Perez, Jackson Richardson, Stéphane Stoecklin, Frédéric Volle, Alain Portes. « Les Barjots » est le surnom de l'équipe de France de handball qui a remporté le championnat du monde 1995 en Islande, emmenée notamment par Denis Lathoud, Jackson Richardson et Frédéric Volle. Ce nom correspond à la période 1995-2001 et est attribué à l'équipe de France et aux joueurs qui l'ont composée. Durant cette période, la France a remporté : Le championnat du monde 1995 est l'aboutissement d'un travail difficile de plus de 50 ans avec le premier titre de champion du monde obtenu en Islande. Le surnom de « Barjots » est dû à l'état d'esprit général des joueurs qui abordaient les compétitions dans des conditions toujours particulières, perdant face à des équipes abordables pour ensuite enchaîner des matches nettement meilleurs face à de grosses équipes. Les joueurs avaient aussi l'habitude de fêter des titres ou des médailles avec des coupes de cheveux très particulières à une époque où cela n'était pas courant. D'autres pratiques telles que le bizutage pour les nouveaux étaient fréquentes. Daniel Costantini ne s'arrête pas là puisqu'en 2001, devant son public, l'équipe de France décroche une deuxième couronne mondiale obtenue lors d'une finale mémorable pour le handball français avec un public surchauffé et un suspens hors du commun face à la Suède. La période Barjots s'est achevée en 2001 ; lui a succédé une nouvelle période, celle des « Costauds », ouverte par le second titre de champion du monde. Après le départ en retraite d'une grosse partie de la génération des Barjots ainsi que du sélectionneur de l'époque Daniel Costantini, l'équipe de France doit se renouveler. C'est l'heure de l'arrivée du nouveau sélectionneur Claude Onesta et de la génération des « costauds » aussi talentueuse que celle de leurs prédécesseurs comme en témoignent, par exemple, celui que beaucoup considèrent comme l'actuel meilleur gardien du monde Thierry Omeyer, ou Nikola Karabatic autant considéré comme le meilleur joueur du monde. Les Championnats du monde suivants sont aussi très réussis avec deux médailles de bronze en 2003 et en 2005. Cette année 2005 est également l'année de la retraite internationale de leur glorieux capitaine Jackson Richardson. Les Championnats d'Europe 2006 sont la récompense du travail accompli par Claude Onesta avec la première victoire des Bleus dans un championnat d'Europe, d'autant plus qu'à cette occasion de nouveaux jeunes talents ont été lancés comme Luc Abalo. La consécration de cette équipe aurait pu aboutir lors des Championnats du monde 2007 où les Bleus partaient parmi les favoris avec un effectif de vedettes évoluant presque toutes dans le championnat allemand, le meilleur au monde. Cependant, la France tombe dans le piège du public allemand puisque les Bleus ne termineront qu'à une 4e place bien décevante. La défaite en demi-finale face à l'Allemagne, qui évolue à domicile, est mal vécue du côté des Français : ceux-ci dénoncent un arbitrage partial, en particulier lors du but refusé à Michaël Guigou à 30 secondes du terme de la dernière prolongation, but qui aurait permis aux Français d'égaliser pour pouvoir disputer les tirs au but. Au Championnat d'Europe 2008 disputé en Norvège, après un tour préliminaire sans défaite et un tour principal où les Bleus n'en ont concédée qu'une seule, la France semblait bien partie. Mais elle rencontre la Croatie menée par le joueur considéré comme l'un des meilleurs au monde : Ivano Balić. Après une demi-finale très disputée, la France s'incline 23-24. Pour la petite finale, elle rencontre des Allemands champions du monde, découragés suite à leur défaite contre le Danemark, futur champion d'Europe. Ce découragement ne se fait pas sentir chez les Français et c'est une réaction d'orgueil qui fait gagner la France 36-26, le plus grand écart de buts vu pendant un France-Allemagne lors de ces dernières années. La France est médaillée de bronze. L'autre objectif majeur est la qualification pour le tournoi olympique 2008 de Pékin qui se fera lors du tournoi de qualification olympique. Ce dernier se déroulera à Paris face à l'Espagne, la Tunisie et à la Norvège. La compétition s'annonce dure car l'Espagne est 9e des Championnat d'Europe 2008 et la Tunisie est 2e de la Coupe d'Afrique des Nations. Seuls les 1er et 2e seront qualifiés. Finalement, la France se qualifie en battant ses trois adversaires. Emmenée par le capitaine Olivier Girault qui prend sa retraite à l'issue de la compétition pour entraîner le Paris Handball, l'équipe de France est désignée favorite du tournoi olympique. Pour ces Jeux, les joueurs se sont donnés comme surnom « Les Experts », en référence à la série télévisée du même nom. Dans une poule assez relevée l'équipe de France réalise un parcours quasi-parfait avec des victoires contre laCroatie de Balić, championne olympique en titre, durant laquelle Jérôme Fernandez se fracture le troisième métacarpe de la main droite (il sera remplacé numériquement par Cédric Burdet pour la suite de la compétition), l'Espagne de Barrufet, championne du monde en 2005, le Brésil et la Chine (pays hôte) et un match nul contre la Pologne vice-championne du monde en titre. En quart de finale, les Bleus retrouvent au même stade de la compétition l'équipe qui les avait éliminés en 2004, la Russie, mais cette fois-ci, ils s'imposent 27-24. Ils retrouvent ainsi la Croatie en demi-finale. Dans ce match difficile, bien différent de celui du premier tour (Ivano Balić, blessé lors du premier match, est de retour), la France réussit à repousser les attaques croates grâce à une bonne défense et un Thierry Omeyer des grands jours, auteur de 17 arrêts, mais aussi à une belle première mi-temps de Cédric Burdet, le remplaçant de Jérôme Fernandez au poste d'arrière droit, et à une belle deuxième mi-temps de Daniel Narcisse qui inscrit le 25e et dernier but et de loin le plus beau du match. La France s'impose finalement 25-23, et accède ainsi à sa première finale olympique. Seize ans après, les Bleus retrouvent l'Islande, qu'ils avaient battue pour le bronze à Barcelone. L'équipe de France de handball devient championne olympique pour la première fois de son histoire en remportant la finale face aux Islandais (28-23). Thierry Omeyer, Daniel Narcisse et Bertrand Gille sont choisis pour faire partie de l'équipe idéale du tournoi. Nikola Karabatic termine meilleur buteur de l'équipe (37 buts), devantBertrand Gille et Daniel Narcisse (35 chacun). Effectif aux Jeux olympiques 2008
Poste | Noms |
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Gardiens de but | Thierry Omeyer, Daouda Karaboué |
Arrières | Cédric Burdet, Jérôme Fernandez, Guillaume Gille, Nikola Karabatic, Daniel Narcisse |
Pivots | Didier Dinart, Bertrand Gille, Christophe Kempe |
Ailiers | Luc Abalo, Olivier Girault, Michaël Guigou, Joël Abati, Cédric Paty |
Entraîneurs | Claude Onesta, Sylvain Nouet |